Lors d'une soirée, le public a voyagé aux côtés de Didier Soulard

Extrait du journal OUEST-FRANCE
  



 Vendredi 20 février, la salle de l'Îlot a accueilli le célèbre baroudeur treize-ventais, Didier Soulard. À l'invitation de l'association Saint-Laurent Sans Frontières, le héros de cette soirée a présenté son périple qu'il a intitulé du nom de son escapade : Le joyau du Pacifique Sud, narrant une plongée de 24 jours de randonnée au sein de la Nouvelle-Zélande sur la trace des Maoris.
Ce passionnant voyageur a embarqué, avec un enthousiasme communicatif, les 110 spectateurs, dans une aventure originale qui l'amènera à la découverte de l'île du Nord (Île Fumante) d'Auckland à Rotorua puis de l'île du Sud (île de Jade) de Christchurch à Te Anau et Milford Sound.
« Hormis le transfert de 23 heures en avion au départ de Paris avec escale à Hong-Kong et arrivée à Auckland ainsi que le transfert entre les deux îles formant ce pays du grand nuage blanc, le voyage s'effectuera au rythme d'étapes faites de six à neuf heures de marche quotidienne, précise Didier Soulard. Lorsque je pars pour un tel périple, j'effectue le voyage aller chaussé de mes chaussures de randonnée au cas où ma valise ne serait pas à l'arrivée ».
Des amitiés qui perdurent !
Son aventure néo-zélandaise s'est déclinée, en photos et vidéos, relatant ce cheminement montagneux effectué en compagnie de onze randonneurs francophones avec l'appui d'un guide local, « le groupe apprend à se connaître le premier jour, souligne Didier Soulard. Jusqu'à présent, j'ai toujours connu de fabuleuses aventures riches en amitié ». Émaillées de nombreuses anecdotes, les images qui défilent; offrent de sublimes visions, côtes sauvages, forêts tropicales, lacs, volcans, glaciers...
L'heure du retour en avion a sonné, s'enchaîne, alors, un large échange avec ce passionné et passionnant baroudeur. « J'ai découvert ce mode de voyage en 2006, explique Didier Soulard, j'y ai pris immédiatement goût. Cette découverte par la randonnée est une manière de faire corps avec le pays visité. Notre autonomie alimentaire était de trois à quatre jours, nous prenions le temps de faire notre marché avant de reprendre de l'altitude. On déjeunait souvent sur des points culminants ».

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