Eve
C'est le mythe fondateur du christianisme, socle de la
société occidentale. La femme est créée pour accompagner l'homme et à partir
d'une côte d’Adam. Elle est séduite et séductrice ; séduite par le serpent et
elle enjôle Adam . Adam est formé à l'image de Dieu tandis que la femme est
fabriquée à la ressemblance de l'homme. La punition divine ; les grandes
douleurs lors de l'enfantement et sa soumission à son homme car elle est porteuse du péché originel.
Ergastines
Ce sont des vierges qui tissent pendant 4 ans le
péplos c'est-à-dire le voile qui doit recouvrir la statue de la déesse Athéna
lors des grandes Panathénées une fois tous les 4 ans. La femme n'est pas citoyenne, elle est
mineure et il lui suffit de gérer son intérieur, c'est tout. Elle doit voir,
entendre et poser le moins de questions possible. Elle est confinée dans sa
maison cependant elle transmet le titre de citoyen sans le porter.
Vénus
déesse de l'amour et de la beauté dans la mythologie romaine.
Elle est assimilée à la déesse grecque Aphrodite dont l'histoire est racontée
par Homère dans l'Iliade. La place religieuse des femmes est importante (de
nombreuses déesses dont Athéna la mère et la protectrice d’Athènes).
Aspasie
Célèbre compagne de Périclès, une intellectuelle
exceptionnelle qui le conseille, une courtisane érudite. Elle enseigne l'art
oratoire et politique à des personnalités de la cité telles l'écrivain Sophocle
et le sculpteur Phidias. Les opposants à Périclès la considèrent comme
prostituée.
La Villa Casale
en Sicile 4e siècle avant Jésus-Christ. La
mosaïque des femmes en bikini dans les thermes de la célèbre villa. Cette
mosaïque montre des femmes libres, sportives et coquettes, mais éloignées du
public.
Judith et Holopherne
Judith est une jeune veuve d'une
beauté extraordinaire qui veut sauver la ville juive de Massalah assiégée. Elle
pénètre dans le camp du Général Holopherne qui est aussitôt ensorcelé. Elle le
décapite et les Juifs sortent facilement vainqueur contre la menace perse.
La
femme dangereuse qui ensorcelle. Des dizaines de représentation ; un symbole.
Aliénor d'Aquitaine
elle épouse Louis 7 dont elle divorce
pour épouser Henri II le roi d'Angleterre. Ce mariage n'est pas plus heureux
que le premier. Elle entretient à Poitiers une brillante cour de troubadours et
d’intellectuels. Elle prend le parti de ses fils contre le roi Henri II.
Vainqueur celui-ci l'enferme pendant 16 ans. Elle doit contrecarrer les
manœuvres de Jean sans Terre afin de conserver le royaume pour son fils préféré
Richard Cœur de Lion parti en croisade. Celui-ci sera fait prisonnier par
l'empereur d'Allemagne à son retour. Elle décide d'aller le délivrer elle-même
en 1194 à l'âge de 72 ans. Richard meurt
en 1199 alors Aliénor entreprend une tournée politique dans ses États français.
En 1200 elle part à cheval traverse les Pyrénées pour aller chercher sa petite
fille Blanche de Castille qui sera l'épouse du futur Louis IX afin de
réconcilier la France et la Grande-Bretagne. Elle meurt à Fontevraud là où à la
fin de sa vie elle a souvent séjourné.
Anne de Bretagne
couronnée duchesse à 11 ans en 1489 elle
veut comme son père François II écarter la menace française en cherchant des
alliances anglaise, allemande ou espagnole. C'est pourquoi en 1490 elle épouse
Maximilien de Habsbourg afin que la Bretagne garde son indépendance totale.
Intelligente et bien éduquée, la douce Anne sait être habile et charmeuse avec
ses deux maris français. Elle fait de Charles VIII et Louis XII des conjoints
aimants et fidèles alors que leurs aventures féminines sont nombreuses avant
leur mariage. Elle fait preuve de caractère en restant très attaché à sa
Bretagne ; Brest et Saint-Malo sont évacuées par la marine française et son
mariage a lieu à Nantes où par contrat la Bretagne reste indépendance et le
restera si le couple n'a pas de successeur (1499). Sa fille Claude de France
épouse François 1er en 1532. L'union de la Bretagne de la France est scellée en
1532. La petite Duchesse Anne aura su
naviguer afin d'éviter que sa Bretagne soit dévorée par les grands requins que
sont l'empereur d'Allemagne, le roi d'Angleterre, le roi d'Espagne et même le
roi de France.
Marguerite d'Angoulême
la sœur aînée de François 1er sur
lequel elle a une grande influence notamment culturelle. C’est la grand-mère
d’Henri IV favorable aux idées nouvelles notamment religieuses. Elle restera
prise toute sa vie « entre l'arbre de l'obéissance et l'écorce de l'intolérance
». Après l'affaire des placards en 1534 elle ne peut empêcher François 1er
d'abandonner sa politique de conciliation. Epouse Henri II de Navarre,
Louise d'Epinay
une pédagogue à contre-courant qui fait
scandale en choisissant d'allaiter. C'est une femme libre notamment en réponse
aux nombreuses infidélités de son mari. C'est une amie de Rousseau, Diderot,
d'Alembert ou même Montesquieu qu'elle reçoit chez elle. En 1773 elle publie «
Les conversations d'Émilie » dialogue mère-fille et traité de pédagogie
couronné par l'Académie française. Ce portrait refuse la pose traditionnelle
avec des vêtements ostentatoire ainsi que le décor. Le peintre a cherché à
montrer le pétillement d'intelligence d'une femme d'esprit. On a envie de lui
dire ; « Tiens-toi bien ! La rebelle, c’est d’abord le portrait.
C'est la
contemporaine d'Émilie du Châtelet.
Olympe de Gouges
c'est avec elle que le mouvement féministe
commence à prendre forme. Mariée à 17 ans, veuve à vingt, femme de lettres,
elle trouve dans la révolution l'occasion de mettre sa plume et sa parole au
service de la cause des femmes et de la lutte pour l'égalité des droits.
Elle
reste cependant modérée et défend Louis XVI. Elle condamne Robespierre.
Guillotinée, Son buste au Palais-Bourbon,
Théroigne de Méricourt
elle fuit sa famille à l'âge de 14
ans et participe à la prise de la Bastille. Habillée en amazone, elle réclame
la formation de phalanges d'amazones pour combattre aux côtés des soldats
révolutionnaires. Intrépide, elle est flagellée en public par des « tricoteuses
», femmes payées pour applaudir les idées jacobines à l’Assemblée Nationale.
Un
de ses frères la fait déclarer folle et elle est internée malgré ses
protestations en 1794.
Grève au Creusot
dans la plus grande entreprise sidérurgique
de France
Place grandissante des femmes dans le monde du travail et le monde
syndical.
Louise Michel
à 26 ans elle développe une importante
activité littéraire, pédagogique et politique. Elle se lie avec plusieurs
personnalités révolutionnaires mais aussi avec Clemenceau, maire de Montmartre
quand elle y est institutrice. Elle anime de nombreuses « réunions »
anarchistes où elle enflamme les salles, mais peu à peu le nombre de
participants s’effondre.
André Léo
son pseudonyme est composé des prénoms de ses deux
fils jumeaux. C'est le modèle de la « pétroleuse », c'est-à-dire ces femmes
accusées d'avoir employé du pétrole pour allumer des incendies en 1871 lors de
l'écrasement de la Commune. En réalité il n'y a eu aucun incident provoqué par
un incendie volontaire commis par des femmes. Ces femmes sont donc des boucs
émissaires du vandalisme survenu pendant la Semaine sanglante.
Augustine fouillée
femme du philosophe Alfred fouillée. En
1877 elle publie le Tour de France par deux enfants
qui est un double déni de
la femme car Giordano Bruno l'auteur dissimule madame Alfred Fouillée et aucune
femme n’est rencontrée dans le livre sauf la mère qui est aubergiste et Jeanne
d'Arc.
Affaire Couriau
À la veille de la Grande Guerre, à la fin du
mois d’avril 1913, Louis Couriau est exclu de la section lyonnaise de la
Fédération CGT du Livre. Typographe depuis peu à Lyon, il est doublement
fautif. D’une part il a « imprudemment » laissé son épouse devenir comme lui
une « typote » ; d’autre part, il réclame pour elle une adhésion au syndicat.
La section lyonnaise de la Fédération CGT du Livre s’inscrit dans une stratégie
de défense de l’emploi des seuls « typos ». Le travail des femmes fait l’objet
d’une suspicion durable.
Le 27 juillet 1913, une assemblée générale de la typographie
lyonnaise dut être convoquée pour se prononcer sur les deux décisions. "On
serait tenté de croire que la masse - plus sage - revien [drait] à des
meilleurs sentiments et fit comprendre l'injustice, la gaffe magistrale à ses
dirigeants", écrivait E. Couriau. " Il n'en fut rien. Les moutons
tinrent l'honneur de rester à la hauteur de leurs bergers et par 300 voix
contre 26 et 11 abstentions, [son] admission fut rejetée."
Quant à la radiation de son mari, elle fut confirmée par 264
voix contre 48 et 22 abstentions. " La section lyonnaise, déclare son
secrétaire Botinelli, mène depuis 30 ans la lutte contre la typote... Oui, nous
poursuivons l'éviction de la femme de l'atelier de typographie, mais nous le
faisons sans haine et sans brusquerie. Ainsi, sans faire de bruit, nous avons
réussi (en 30 ans) à faire sortir plus de 100 femmes de l'atelier.
"Botinelli, pour sa part, "lui
demanda d'obliger sa femme à quitter le métier. Il me parla de persuasion et
finalement ME CONSEILLA D'USER DU DROIT D'AUTORITE QUE LA LOI CONFERE AU MARI
SUR SA FEMME. Voilà ce qu'un secrétaire de syndicat ose me proposer ! Et il
parle de moralité ! " Couriau
déplore que "parmi ses adversaires acharnés", se trouvaient
"même des anarchistes".
Louise de Bettignies
elle est d'abord préceptrice chez des
familles princières d'Europe centrale jusqu'en 1914. Infirmière au début de la
guerre, brillante polyglotte, elle recopie des centaines de lettres de blessés
à l'encre invisible et les portes en France. Contactée par les services secrets
français et anglais elle met sur pied une organisation de 80 personnes qui
informe pendant 8 mois les alliés sur la localisation des troupes et des
batteries allemandes. Arrêtée le 20 octobre 1915 condamnée à mort et finalement
condamnée aux travaux forcés à perpétuité, elle est jetée dans un cachot où elle meurt en 1918.
Sa dépouille est ramenée d'Allemagne en 1920 pour des funérailles solennelles à
Lille. 1927, construction du monument.
Marie Curie
Le 4 novembre 1911, alors que le congrès Solvay
vient de se terminer, éclate l'« affaire Langevin » : la liaison extraconjugale
de Paul Langevin (Panthéon) avec Marie Curie (alors veuve depuis cinq ans)
imaginée par la presse nationaliste, misogyne et xénophobe qui la traite de «
Polonaise venant briser un bon ménage français11 » fait les gros titres.
Des
journaux à scandale publient des lettres qui enflamment l'opinion publique.
Tous deux démentent la teneur des lettres publiées mais en vain. La campagne de
presse a été si violente que le ministre de l’Instruction publique en est venu
à souhaiter que Marie Curie retourne en Pologne. Le lauréat du prix Nobel de
chimie Svante Arrhenius, qui l'encourageait, change d’avis à la suite de cette
affaire. Le 8 novembre 1911, au plus fort et en dépit du scandale, Marie Curie
reçoit un télégramme l'informant que le prix Nobel de chimie lui est décerné.
Malgré la suggestion du comité Nobel de ne pas venir chercher le prix en raison
de pressions politiques ainsi que du scandale qui la couvre, elle choisit de se
déplacer et le reçoit le 10 décembre 1911 à Stockholm. Elle est la première
personne à obtenir deux prix Nobel pour ses travaux scientifiques ; la presse
française reste quant à elle silencieuse.
Cécilia Payne
née en Angleterre elle se passionne pour
l'astronomie mais à l'époque les postes de chercheurs ne sont pas ouverts aux
femmes. Aussi elle part à Harvard où elle découvre que les étoiles sont
composés à 98 % d'hydrogène et d'hélium. Le professeur Russell la dissuade de
publier le résultat de ses recherches mais il publie plus tard un article sur
le sujet en le signant.
Madeleine Pelletier
première femme psychiatre et première
candidate aux élections législatives de 1910. Elle anime le mouvement français
des suffragettes. Elle s'habille en homme et elle dit à propos des femmes «
elle sera individu avant d'être sexe » et quand on lui reproche ses habits elle
dit « je montrerai les miens dès que les hommes commenceront à s'habiller avec
une sorte de pantalon qui montre leur … »
Inculpée pour avoir pratiqué des avortements puis relaxée, elle est
déclarée folle et enfermée dans un asile psychiatrique où épuisée, elle meurt
en 1939,
Sophie Scholl (1921-1943)
Fonde la Rose Blanche avec son
frère et un groupe d’étudiants à Munich en juin 1942. Institutrice, elle ne
peut suivre les consignes nazies, Elle suit une formation de philosophie et son
frère des études de médecine. Elle distribue des tracts hostiles aux nazis.
Elle est dénoncée par le concierge de l’université et guillotinée en 1943.
Rosie la riveteuse
icône de la culture populaire américaine,
elle symbolise les 6 millions de femmes qui travaillèrent dans l'industrie de
guerre. Le personnage est devenu une icône féministe et symbole du rôle
puissant joué par les femmes aux États-Unis pendant la deuxième guerre
mondiale.
Simone de Beauvoir
elle devient la figure de proue du
féminisme en 1949 avec la publication du « Deuxième Sexe » où elle décrit une
société qui maintient la femme dans une situation d'infériorité (la femme est
seconde, voire secondaire). Elle analyse la condition féminine à travers les
mythes, les civilisations et les
religions. Elle considère le mariage comme une institution bourgeoise aussi
répugnant de la prostitution. Elle est à l'origine du Manifeste des 343 femmes
affirmant avoir subi un avortement en 1971 et milite pour l'IVG dans le cadre
du MLF.
Evguenia Guinzbourg (1916-1977)
L'écrivain soviétique
Eugénie (Evguenia) Guinzbourg est née dans une famille paysanne de Riazan.
Professeur de littérature à l'institut
pédagogique de Kazan, elle devint l'épouse du premier secrétaire du Parti
communiste de la ville. Arrêtée en 1937, elle fut libérée en 1956 puis réhabilitée.
Elle est l'auteur d'un des premiers et des plus émouvants témoignages sur les
camps de concentration soviétiques et sur l'incroyable odyssée de millions
d'hommes et de femmes. Le livre de Guinzbourg, intitulé en russe « Un
itinéraire abrupt » (paru en français sous le titre Le Vertige) fut écrit sous
Khrouchtchev et il est clair qu'il était destiné à la publication en U.R.S.S.
Du moins, l'auteur, une communiste dont trois décennies de martyre n'ont pas
brisé totalement la foi, par les références assez nombreuses au XXe congrès
(1956), semble ménager à son témoignage un passage à travers le court répit des
années 1961-1962 où furent publiés Une journée d'Ivan Denissovitch de
Soljénitsyne et quelques autres témoignages sur la vie des camps. Néanmoins, le
créneau se referma très vite et Eugénie Guinzbourg se résolut à confier la
publication de son livre à l'éditeur italien Mondadori. L'ouvrage parut donc en
Italie en 1967. La deuxième partie du livre, écrite plus librement encore, a
été publiée en 1977.De tous les témoignages sur l'enfer du Goulag, celui
d'Eugénie Guinzbourg est un des plus écrasants.
Kathrine Switzer
à 20 ans en 1967 elle décide de participer
au marathon de Boston auquel il n'y a que les hommes à participer même si le
règlement de l'épreuve ne comporte aucune mention relative au sexe des
participants. Elle n'avait pourtant pas l'intention de faire des vagues et
aucun désir de réaliser un acte politique mais une fois arrivée elle dit je me
suis radicalisée. Les photos en noir et blanc montrent Switzer agressée par des
hommes qui tentent de l'empêcher de courir vont cristalliser une époque. Elle
est suspendue de la fédération athlétisme les femmes.
En 2016 aux États-Unis 63
% des participants au marathon était des femmes. Elle remporte le marathon de
New York en 1974 tout sexe confondu.
Simone Veil
elle est déportée à Auschwitz à l'âge de 16 ans
où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée avec ses sœurs Madeleine
et Denise, elle épouse Antoine Veil en 1946 puis, après des études de droit et
de science politique, entre dans la magistrature comme haut fonctionnaire. En
1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard
d'Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par
une femme à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite
couramment désignée comme la « loi Veil ».
Elle apparaît dès lors comme icône
de la lutte contre la discrimination des femmes en France. Elle est la première
présidente du Parlement européen, nouvellement élu au suffrage universel, de
1979 à 1982. De façon générale, elle est considérée comme l'une des promotrices
de la réconciliation franco-allemande et de la construction européenne.
De 1993
à 1995, elle est ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé
et de la Ville, « numéro deux » du gouvernement Édouard Balladur, puis siège au
Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, avant d'être élue à l'Académie
française en 2008.Sur décision du président Emmanuel Macron, Simone Veil fait
son entrée au Panthéon avec son époux le 1er juillet 2018.
Marguerite Yourcenar
née
à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987
dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres
française(naturalisée américaine en 1947). Romancière, nouvelliste et
autobiographe, elle est aussi poète, traductrice, essayiste et critique
littéraire. Elle fut la première femme élue membre de l'Académie française en
1980. Son roman Mémoires d'Hadrien, en 1951, connaît un succès mondial et
établit définitivement sa réputation d'écrivain majeur, consacrée en 1970 par
son élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de
Belgique et en 1980 par son élection à l'Académie française, pour laquelle elle
est notamment soutenue par Jean d'Ormesson. Rien dans les statuts de l'Académie
française, fondée par le cardinal de Richelieu en 1635, n'interdit l'admission
des femmes. Elle n'est tout simplement pas évoquée dans les règlements. Mais
une longue tradition misogyne continue de leur refuser l'accès aux fauteuils de
la vénérable institution. La candidature qui a été portée par Jean d'Ormesson
pose un réel problème aux académiciens peu enclins à ouvrir leurs rangs à la
gent féminine. La renommée littéraire de la romancière en fait une candidate
tout à fait légitime. Le club
exclusivement masculin du Quai Conti ne s'ouvrira que pour une femme aux
mérites littéraires exceptionnels. Marguerite Yourcenar est de celles-là. Elle
a donc toute sa place sous la Coupole au grand dam de certains qui crient au
scandale. Résultat de l’élection sur 39 immortels, 20 voix, 12 pour Jean Dorst,
3 nuls et un blanc. En 1971, la candidate Françoise Parturier obtient 1 voix !
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