Terres australes

Nous avons le plaisir de vous inviter à notre prochaine séance, le vendredi 18 novembre à 20h, salle de l'Îlot.

Elle sera animée par Henri PERAU et aura pour thème les Terres australes.



Le mesminois (St Mesmin) Henri Pérau a passé 25 ans (entre 1985 et 2010) dans les terres antarctiques françaises, notamment sur les îles Crozet et la base Dumont d'Urville où il intervient sur l'entretien des bâtiments et la logistique des programmes scientifiques. À son actif 15000 photos de la faune et de la flore polaire.

Extrait du journal Ouest-France du jeudi 17 novembre 2022

À Saint-Laurent-sur-Sèvre, Henri Pérau fera partager un vécu riche et original

À l’invitation de l’association Saint-Laurent sans frontières (SLSF), Henri Pérau offrira, vendredi 18 novembre 2022, en photos, commentaires et deux courtes vidéos, la vision d’une carrière professionnelle composée de 21 années à la logistique, mais pas que, de missions scientifiques au cœur des Terres australes et antarctiques françaises.


Le manchot, représenté ici en sculpture devant son domicile, forme l’affectueux résumé d’une histoire de vie d’Henri Pérau. | OUEST-FRANCE

Ancien militaire du régiment du génie, Henri Pérau, originaire de Prades (Pyrénées-Orientales) et habitant à Saint-Mesmin (Vendée), a beaucoup bougé en France et bien au-delà, puisqu’en 1969 et en 1971, il découvre les Terres australes, à Amsterdam Saint-Paul puis au Crozet. Deux univers qu’il retrouvera plus tard sans l’avoir envisagé au départ. De retour en 1980 à la vie civile, il s’oriente vers le commerce. La participation à la logistique d’une expédition d’été de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), effectué en 1985 au sein des terres australes et antarctiques françaises, déclenche en lui l’envie d’intégrer ce groupement d’intérêt public.

"J’ai passé un concours au centre national de la recherche scientifique (CNRS) afin d’être qualifié logisticien", précise Henri Pérau. "Concrètement, mon métier consistait à mettre en œuvre tous les moyens techniques nécessaires afin d’accompagner les scientifiques dans leurs programmes de recherches, et leur permettre de vivre au cœur de régions polaires et subpolaires". Ces missions qui lui ont permis d’emmagasiner les souvenirs de toute nature, traduits, notamment, par plus de 15 000 photos.

Un métier, un sacerdoce

Au gré de ces 21 années à l’IPEV, il aura fait preuve d’une adaptabilité à toute épreuve. Une vie en autonomie en milieu hostile, entre vents forts permanents, pluies et froid très piquant "dont un -49 °C en 2010 sur la base Durmon d’Urville en Antarctique à l’aube de ma retraite", se souvient le logisticien.

Francine, son épouse, confie : "Cet éloignement ne fut pas simple à vivre au début. Le soutien familial est essentiel dans ce choix de vie".

Vendredi 18 novembre, à 20 h, salle de l’Îlot, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Soirée découverte d’Henri Pérau sur les Terres australes et antarctiques françaises. Ouvert à tous. Entrée libre.


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