La fabuleuse aventure de Sabine Boissinot au Vanuatu



Sabine Boissinot a fait profiter le public de son expérience sur l'archipel du Vanuatu par le biais d'objets artisanaux, souvenirs, et palette vestimentaire.

L'histoire
Le cyclone Pam qui a ravagé dernièrement l'archipel du Vanuatu s'est inscrit en filigrane de la soirée, organisée jeudi, par l'association Saint-Laurent sans frontières, évoquant les deux années vécues par la Saint-Laurentaise Sabine Boissinot sur l'île de Tanna, au sud de l'archipel.
Technicienne de laboratoire à Saint-Gab', Sabine Boissinot a décidé, un jour, de s'évader de son quotidien pour s'engager dans une action de volontariat sous l'égide de l'ONG Délégation catholique pour la coopération (DCC). « Je désirais faire une coupure, explique Sabine Boissinot, mais en étant utile à la société. »
Après deux années d'intense préparation, elle s'est envolée de Paris vers Singapour, Sydney, Port-Vila (capitale du Vanuatu) avant l'arrivée finale sur l'île de Tanna. Durant vingt-quatre mois, son quotidien y sera rythmé par l'enseignement de la physique, chimie, sciences de la vie et de la terre, au sein de la mission catholique et francophone de Lowanatom auprès d'élèves âgés de 16 à 18 ans. « J'ai découvert un univers qui vous invite à l'humilité, la réflexion et en même temps vous booste, détaille Sabine Boissinot. Des élèves volontaires, autonome avec beaucoup de responsabilité et qui sont avides de connaissances, une autre manière d'enseigner ».
Tout à reconstruire
Des conditions de vie simples, une population sympathique, pas d'internet où si peu, pas de télé, la ville la plus proche, Lenakel, 5 kilomètres à pied par des routes de terre...
En photos, vidéos, nombreuses anecdotes et en revêtissant des tenues locales, Sabine Boissinot a emporté au cours de cette soirée, le public venu en nombre, dans son aventure dévoilant, malgré les difficultés de la vie sur place, un univers paradisiaque à la végétation luxuriante, riche de coutumes, découvertes culinaires et la vision d'autres îles, Anatom, Pentecôte, Espiritu Santo. « Au final, ce fut une formidable expérience personnelle et humaine, exprime Sabine Boissinot.On en revient changé, relativisant les petites choses du quotidien qui avant pouvaient m'énerver et qui maintenant paraissent futiles. » La conclusion fut la découverte de la mission de Lowanatom après le passage du cyclone.
Un désastre où tout est à reconstruire d'où un besoin urgent de fonds qui peuvent être adressés aux 
Frères du Sacré-Coeur, Foyer Saint-Jean, BP 97, 98870 Bourail, Nouvelle-Calédonie.

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